L’absorbance $A_\lambda$ d’une solution quantifie la proportion d’un rayonnement incident $I_0$ monochromatique absorbée en mesurant l’intensité
du rayonnement transmis $I$.
Le spectre ultraviolet-visible d’une solution est la courbe représentant l’absorbance $A_\lambda$ (sans unité)
en fonction de la longueur d’onde $\lambda$,
pour $\lambda$ pouvant aller d’environ 100 à 800 nm.
Lorsque la solution absorbe dans le visible, comment peut-on relier un spectre d’absorption
à la couleur perçue ?
La solution agit comme un filtre.
La couleur absorbée est donc
complémentaire de la couleur perçue.
Quel devrait être le spectre d’un colorant vert ?
Il doit absorber le magenta
donc à la fois le rouge et le bleu.
La spectroscopie IR consiste à établir
le spectre de transmittance d’un échantillon.
On trace la transmittance (en %)
en fonction du nombre d’onde (en $\pu{cm^-1})$,
une grandeur proportionnelle à la fréquence.
La spectroscopie infrarouge exploite le fait que les molécules possèdent des fréquences spécifiques pour lesquelles elles vibrent en correspondance avec des niveaux d’énergie discrets
(modes vibratoires).
Ces fréquences de résonance dépendent de
la nature de la liaison entre les atomes.
Et pour chaque résonance, on obtient un creux dans le spectre de transmittance (correspondant à une forte absorbance du rayonnement IR).
Les 4 modes de vibration de la molécule de $\ce{CO2}$
+ Application pour simuler le spectre
et visualiser les vibrations
⚠️Petite bizarrerie⚠️
L’axe des abscisses
(le nombre d’onde en $\pu{cm^-1}$)
est orienté vers la gauche !
Type de dosage non destructif consistant à :
Dans le cas d’un dosage par étalonnage spectrophotométrique, la propriété physique
mesurée est l’absorbance de la solution
à une longueur d’onde donnée.
⚠️ Conditions d’application ⚠️ :
⚠️
Pour une sensibilité maximale et se prémunir au mieux de l’absorbance d’autres espèces, on choisit pour longueur d’onde de travail la longueur d’onde $\lambda_{max}$ correspondant au maximum d’absorbance
du spectre de l’espèce étudiée.
Les mesures se font au spectrophotomètre :
Loi de Beer-Lambert :
Version simple :
Version complète :
Le domaine de validité de la loi de Beer-Lambert suppose que l’absorbance et donc
la concentration reste modérée.
Protocole du dosage :
Une autre propriété physique utilisable
est la conductivité $\sigma$ de la solution.
La présence d’ions dans une solution lui confère
des propriétés de conduction électrique que mesure
la conductivité (mieux la solution conduit
et plus sa conductivité est grande).
La conductivité $\sigma_i$ de chaque ions i en solution contribue à la conductivité totale $\sigma$ :
$$\sigma=\sum_i \sigma_i$$
Loi de Kohlrausch :
La formule de la conductivité de la solution
devient alors :
Pour obtenir la conductivité d’une solution, on utilise un conductimètre qui mesure sa conductance G.
La conductance est l’inverse
de la résistance électrique :
$$G=\frac{1}{R}$$
Elle se mesure en siemens $\color{#FFF056}\pu{S}\color{#eee}=\color{#FFF056}\pu{\Omega}^{-1}$.
On passe de la conductance à la conductivité
à partir de la géométrie des électrodes :
Un conductimètre peut mesurer directement la conductivité mais il faut pour cela l’étalonner
(la constante de cellule dépend de la température et évolue en fonction de la détérioration des plaques).
Condition pour réaliser un dosage par étalonnage :
Il faut qu'un seul soluté ionique
soit dissous dans la solution à doser
(apportant un seul cation et un seul anion).
Exemple d’une solution de chlorure de fer III $\ce{(Fe^3+ + 3Cℓ^-)}$
La concentration apportée
en $\ce{FeCℓ_3 (s)}$ vaut $C$.
Les concentrations des ions en solution sont alors :
$\ce{[Fe^3+]}=$$\;{\color{#FFF056}C}$
$\ce{[C\ell^-]}=$$\;3\times{\color{#FFF056} C}$
$ \begin{aligned} \sigma&=\lambda_\ce{Fe^3+}\ce{[Fe^3+]}+\lambda_\ce{C\ell^-}\ce{[C\ell^-]}\\ &=\left(\lambda_\ce{Fe^3+}+3\lambda_\ce{C\ell^-}\right)\times \color{#FFF056}C \end{aligned} $
Si la loi s'applique, on doit obtenir une conductivité proportionnelle à la concentration apportée.
Le protocole du dosage est toujours le même :
Loi de Mariotte :
Le produit de la pression d'un gaz par son volume
à température fixée est une constante.
On va maintenant généraliser cette loi en explicitant cette constante dépendant de la température.
Un gaz est dit parfait si la taille des entités est négligeable devant la distance qui les sépare et si les interactions entre elles sont négligeables.
Loi des gaz parfaits :
La loi des gaz parfaits permet donc de déterminer
la quantité de matière d’un gaz si on connaît
sa presssion, son volume et sa température :
$\displaystyle n=\;$$\displaystyle\frac{PV}{RT}$
À température et pression fixée, une même quantité de gaz parfait occupe le même volume quel que soit le gaz.
Le volume molaire $V_m$ d’un gaz parfait est le volume occupé par une mole de ce gaz :
$\displaystyle V_m=\frac{V}{n}=\;$$\displaystyle\frac{RT}{P}$