Le son est une vibration mécanique
dans un milieu matériel, qui se propage
sous forme d’ondes longitudinales grâce à
la déformation élastique de ce milieu.
On peut les distinguer par leurs spectres d’amplitude.
Son périodique $\Leftrightarrow$ spectre discret
= présence de pics
Son non périodique $\Leftrightarrow$ spectre continu
= pas de pic
Le timbre est ce qui distingue des sons
de la même hauteur (même note) jouées
sur des instruments différents.
Qu’est-ce qui reste identique entre les sons ?
Qu’est-ce qui change ?
Le reste du spectre d’amplitude
(pas le même nombre d’harmoniques
et/ou pas les mêmes amplitudes relatives)
Deux même spectres peuvent sonner différemment.
C’est alors l’enveloppe (la variation de l’amplitude globale du son en fonction du temps) et en particulier l’attaque (le début de l’enveloppe)
qui change le timbre.
L’intensité acoustique $I$
(en watt par mètre carré)
est additive :
s’il y a 2 ou 10 fois plus de sources sonores,
l’intensité est multipliée par 2 ou 10.
Mais notre sensation auditive ne semble pas, elle, proportionnelle au nombre de sources.
C’est cette non proportionnalité qui permet
d’avoir une plage de sensibilité si étendue
(de $\pu{1E-12 W*m-2}$ à $\pu{10 W*m-2}$).
Notre sensibilité est logarithmique.
Pour quantifier notre sensation,
on utilise le niveau sonore $L$.
Doubler l’intensité acoustique revient ainsi
à ajouter 3 dB au niveau sonore
et multiplier l’intensité par 10
ajoute 10 dB.
Pour passer de $L$ à $I$ :
(sauf si la source est fortement directionnelle).
Prouvons-le grâce à cette appliquette geogebra.
Conséquences :